6 conseils pour lutter contre la pollution de l’air intérieur
Entre la pollution intérieure et celle à l’extérieur, difficile de savoir comment bien se protéger. Nous ne sommes pas du tout soumis aux mêmes types de polluants dans les deux cas et en réalité la pollution de la ville entre peu chez nous. Cela signifie également qu’il est assez facile d’agir efficacement pour améliorer la qualité de l’air dans la maison.
Voici donc 6 astuces simples, accessibles à tous, pour limiter la pollution intérieure :
- Aérer
- Entretenir
- Se déchausser
- Limiter les parfums
- Acheter avec soin
- Purifier
1. Aérer 5 à 10 minutes
C’est le conseil que l’on retrouve le plus dans des formats très différents. Faut-il le faire plusieurs fois par jour ? Est-ce que 10 minutes sont suffisantes ?
Nous avons obtenu des informations fiables sur le site de l’ADEME, agence nationale pour un quotidien plus écologique.
Il faut ouvrir les fenêtres une fois par jour en s’assurant que l’air circule. Les fenêtres doivent être ouvertes en grand et il est même conseillé d’essayer d’ouvrir à des endroits opposés de la maison. Si vous obtenez un vrai courant d’air (n’oubliez pas de bloquer les portes des différentes pièces), alors 2 à 5 minutes suffisent pour renouveler l’air intérieur. Sinon, il faut bien attendre 10 minutes. Aucun besoin de faire plus par contre.
Attention, il s’agit bien d’ouvrir en grand et non de juste entrebâiller la fenêtre (ce qui refroidit la pièce sans renouveler l’air).
2. Entretenir le système de ventilation
Chaque foyer est équipé différemment, mais il y a toujours des grilles ou bouches d’aération. Certains possèdent aussi une VMC, une hotte dans la cuisine ou pourquoi pas une cheminée.
Tous ces éléments doivent être entretenus régulièrement et avec soin.
Certains gestes peuvent être faits par vous-même, d’autres demandent de prendre rendez-vous avec un professionnel. Pour la hotte, il faut également penser à changer le filtre qui est en place (et donc en acheter un nouveau).
3. Retirer ses chaussures
Installez à côté de votre entrée un espace pour se déchausser et éventuellement enfiler à la place des chaussons. Ce geste anodin, pratiqué dans de très nombreux pays, permet de s’assurer qu’une grande partie de la pollution extérieure reste à l’extérieur. Prenez le temps de visualiser tous les endroits où vos pieds se sont posés, des toilettes du bureau (ou du restaurant) aux trottoirs partagés avec de nombreux chiens et fumeurs.
Si vous travaillez dans un endroit pollué (que ce soit un chantier de construction ou un cabinet médical), pourquoi ne pas opter également pour un changement de tenue en arrivant chez vous ?
4. Éviter ce qui parfume l’intérieur
Il est tentant, pour améliorer le confort chez soi, d’allumer une bougie parfumée ou de diffuser un spray anti-odeur. En réalité, si l’odeur est plus agréable, ces actions diffusent des polluants (nommés COV). Il en va de même pour les parfums d’intérieur, l’encens, les lingettes parfumées pour faire le ménage, etc. Bien que ça ne parfume pas, limitez aussi l’utilisation de produits désinfectants et d’insecticides.
5. Choisir les nouveaux meubles avec soin
Les éléments que l’on introduit chez soi de façon durable doivent être bien choisis ou en tout cas bien gérés lors de leur installation. Il s’agit des meubles (neufs), de la peinture, des matériaux de construction, des tapis, etc. Ceux-ci sont souvent couverts de différents polluants comme les COV et des polluants chimiques (traitement du bois, vernis de protection, etc.).
Pour les matériaux, vous devriez pouvoir trouver une mention sur l’étiquette de l’impact au niveau de la pollution. Il faut privilégier la meilleure note (A+). Pour les meubles, le plus simple est presque d’acheter uniquement de l’occasion.
En cas de travaux, il faut bien aérer la pièce pendant plusieurs jours avant de s’y installer. Pareil pour les meubles, après leur achat, laissez-les dans un lieu où l’air circule pendant quelques jours avant de les placer dans une chambre ou un salon.
6. Installer un purificateur d’air avec filtration
Dernière possibilité, à considérer en plus et non pour éviter les autres, acheter un purificateur d’air électrique, avec ventilation et filtre HEPA.
Bien choisi, cela permet de traiter tout l’air d’une pièce plusieurs fois par heure. L’efficacité du purificateur est prouvée, en particulier avec des filtres. Cela agit contre de nombreux polluants variés : les poils d’animaux, le pollen, les COV, les particules fines, la fumée, les bactéries, les virus, etc.
L’entretien de l’appareil et de ses filtres augmente sa durée de vie et son efficacité. N’oubliez donc pas de suivre les conseils sur la notice.
Conclusion : agir contre les futurs polluants et contre les anciens
Ci-dessus, les différents conseils permettent d’éviter d’introduire de nouveaux polluants et cela agit aussi contre ceux déjà en place. Toutefois, cela concerne uniquement ce qui est dans l’air.
Pour un traitement complet de votre intérieur, prenez en compte l’existence possible de moisissures sur les murs (ou sous le papier peint) provoquées par l’humidité. Ce n’est qu’avec une réflexion globale que vous agirez en profondeur pour mieux respirer chez vous. Cela vous permettra aussi de savoir ce qui est le plus intéressant chez vous, un purificateur ou un déshumidificateur.