La chaleur provient de la combustion du pétrole présent dans le réservoir, via la mèche à combustion. Il peut y avoir quelques variantes selon les modèles, mais l’essentiel est bien là. Un poêle à pétrole électrique utilise aussi un combustible liquide. L’électricité permet un allumage rapide (en appuyant sur un bouton) et d’avoir (en option) un écran sur lequel lire la température, le minuteur ou d’autres réglages. On peut donc acheter un appareil totalement autonome pour chauffer une pièce qui n’a pas l’électricité.

Plusieurs éléments permettent de savoir quel appareil choisir en fonction de vos besoins :

• la puissance et la surface idéale puisque les deux sont étroitement liés ;
• les réglages, s’il y a un thermostat, un programmateur, un minuteur, etc ;
• l’allumage, manuel ou électronique ;
• le besoin de le brancher sur le secteur ou l’autonomie totale ;
• le réservoir, sa capacité et son autonomie ;
• les systèmes de sécurité ;
• le prix de vente conseillé en format neuf.

Il y a quelques sociétés qui se démarquent, car elles proposent tout le temps de la qualité :

• Zibro et Qlima du groupe japonais Toyotomi
• Inverter et Tayosan du groupe japonais Corona

Elles proposent du matériel milieu de gamme, fiable et durable. Découvrez là leurs meilleurs poêles à pétrole.

Pour tous les chauffages, le rapport d’énergie est le même au départ. Il faut prévoir 100 watts pour chauffer 1 m². Donc pour 10 m², on a besoin de 1000 watts. C’est une moyenne qui varie en fonction de l’isolation, de la qualité de l’appareil acheté et de l’ameublement.

Sur chaque appareil, le fabricant annonce la consommation en litre par heure. Elle est en général entre 0,20 et 0,35 l par heure. Une autre indication très souvent mentionnée est l’autonomie, c’est-à-dire le nombre d’heures de fonctionnement pour un réservoir plein. On peut ainsi évaluer à quel rythme il faudra remplir de nouveau le réservoir. Il existe aussi bien des produits avec une autonomie de 10 h que d’autres avec un fonctionnement maximum de 80 h !

Il faut impérativement choisir un combustible adapté à un poêle à pétrole (et non du fioul). C’est facile à savoir, car cela doit être mentionné en gros sur le bidon. Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas le bon combustible. Respectez bien ce point : un poêle chargé avec un mauvais combustible peut exploser. Le bon hydrocarbure est surnommé CLAM : Combustible Liquide pour Appareil de chauffage Mobile. Les grandes marques proposant des poêles vendent aussi du combustible. Il ne faut pas hésiter à faire des essais avant de passer une grosse commande de plusieurs bidons. En effet, tous n’émettent pas les mêmes odeurs.

Les tarifs sont très variables suivant la puissance, les options et la marque. Cela va de 100 € à plusieurs centaines d’euros. Pour du matériel fiable, il est préférable de prévoir au moins 200 €. On élimine ainsi tous les modèles premiers prix qui ne dureront pas longtemps.

Certaines références possèdent un système anti-odeur. Ce n’est pas efficace à 100 % mais cela améliore déjà fortement la situation. Avec ou sans cette option, il est indispensable d’acheter un pétrole de qualité, sans odeur, fait pour une utilisation en intérieur. Ensuite, il y a deux astuces différentes. On peut garder la fenêtre ouverte pendant les 10 premières minutes après la mise en marche et l’arrêt. L’inconvénient est qu’à l’extinction, on perd toute la chaleur accumulée. Alors, l’autre possibilité est de poser le poêle sur un chariot avec des roues et de le déplacer pour l’allumer et l’éteindre. Ainsi l’appareil n’entre dans la maison que quand il n’y a plus d’odeurs.

Chaque référence a ses propres exigences. Ainsi, chez Zibro, il faut souvent des piles LR20, tandis que Tayosan réclame plutôt des piles LR14. Ce n’est pourtant pas systématique. Le plus simple est de consulter la notice de votre appareil ou l’intérieur du compartiment pour les piles. Par ailleurs, il est aussi possible que le poêle soit sans pile du tout (dans le cadre d’un allumage manuel) ou avec un branchement sur le secteur.

Techniquement, c’est à l’appréciation des propriétaires ou du syndic. Dans les faits, c’est majoritairement interdit, comme dans les HLM. Il faut consulter son bail pour en savoir plus.

L’entretien comprend plusieurs éléments :

• le filtre du réservoir qui doit être nettoyé ou changé suivant son état ;
• la mèche qui doit être totalement changée une fois par an ;
• les grilles d’aération qui sont à dépoussiérer.

Il faut prévoir de la changer une fois par an, à titre préventif et pour une bonne utilisation. Toutefois, en cas de soucis avec la mèche ou dans le cadre d’une utilisation plus intensive, il est possible de le faire plus souvent. Plus la mèche est de qualité et en bon état, plus le chauffage se fait en toute sécurité.

Les magasins de bricolage, ceux dédiés à l’électroménager et les grandes enseignes de la vente en ligne proposent des mèches. On peut donc effectuer son achat chez Leroy Merlin, Darty, Amazon, Cdiscount, Rue du Commerce, Bricomarché et plus encore. C’est un consommable souvent vendu par les marques fabricant les poêles, comme Qlima, mais il y a aussi des produits sans nom connu.

Certains magasins d’appareils électroménagers pour la maison possèdent un service de réparation. Il suffit de consulter le service internet pour vérifier si c’est possible dans celui à côté de chez vous. Toutefois avant de vous déplacer, passez un coup de téléphone. En effet, la réparation peut se limiter aux produits électriques. Sinon, contactez un chauffagiste. Dans le pire des cas, s’il ne peut pas réparer lui-même, il pourra répondre à votre demande par rapport à votre lieu de résidence.

C’est la mise en marche la plus facile qui soit. S’il y a du pétrole dans le réservoir et des piles pour l’allumage, il suffit d’appuyer sur un bouton. Pour les détails, consultez la notice. En effet, il est possible que le bouton soit à maintenir trois secondes, que la molette soit à tourner à son maximum avant de revenir un peu en arrière, etc.

Ce sont deux poêles qui ne nécessitent aucune installation. Ils sont mobiles et sans tuyau d’évacuation.

⇨ Le poêle à gaz est souvent privilégié dans les lieux très aérés comme un garage ou même pour se chauffer en extérieur. Il est tout de même possible de l’installer dans une maison en choisissant du bon matériel.

⇨ Le poêle à pétrole convient mieux pour une utilisation en intérieur, mais il est aussi nécessaire de bien aérer les lieux. Par contre, les modèles haut de gamme possèdent plus d’options comme la présence d’un minuteur et d’un thermostat.

Il s’agit de deux chauffages d’appoint. Si avec la même puissance ils offrent la même chaleur, l’utilisation est bien distincte.

⇨ Le radiateur bain d’huile a besoin d’être branché sur le secteur. Il a une bonne inertie et il reste donc chaud un certain temps après l’extinction. Il ne modifie absolument pas la qualité de l’air.

⇨ Le poêle à pétrole fonctionne sans l’électricité, une autonomie qui peut être bien pratique. Il chauffe très vite et il convient dans différentes surfaces. Cependant il diffuse une odeur désagréable à l’allumage et il nécessite une très bonne ventilation.

Voici les points forts et les faiblesses de ce type de chauffage :